L’Echo dans son édition du 12 juillet 2007, publiait un article intitulé « Les Etats-Unis privatisent la guerre ».
En substance (pour des raisons commerciales, cet article n’est plus en ligne), cet article faisait était d’un nombre de plus en plus important de sous-traitants privés présents sur le théâtre d’opération en Irak.
Ces sociétés apportent un soutien logistique très important aux forces américaines, notamment via des entreprises telles que Halliburton et KBR (Kellog, Brown & Root), pour la fourniture de denrées alimentaires, équipements, pièce de rechanges etc…
D’autres prestataires offrent des services armés de gardiennage et de protection des infrastructures (surveillance de bâtiments, infrastructure industrielle et énergétique stratégique) et des personnes (le personnel diplomatique US par exemple) mais aussi la formation des forces de sécurité Irakienne.
Récemment, certaines sociétés ont été impliquées dans des actions offensives. Des controverses multiples font rage à propos de la qualification de ces entreprises : Doit on les qualifier de « mercenaires » ? Quel est le contrôle réel des autorités sur les activités de ces sociétés ? Quid du risque d’interférence entre ces gardes privés et les forces militaires ?
La différence de traitement entre prestataire privé et soldat « officiel » est choquante : 200 $ par jour pour un GI contre 400 à 1000 $ pour un sous-traitant « privé ».
On estime à 50 000 le nombre de ces soldats privés actifs en Irak pour le moment. Les contrats entre ces sociétés et le gouvernement américain portent sur des dizaines de milliards de dollars par ans.
Voici les liens vers les sites webs de quelques-unes de ces sociétés (Private Military Firm) :
Une fois de plus, la réalité dépasse la fiction… Ces sociétés « mercenaires » que présentait un jeu vidéo tel que Strike Commander (ou des mangas tels que Eden) commencent à se mettre en place.
À quand une guerre menée entièrement par des consortiums privés ?