Washington (I)

21 mai – Premier Jour : Washington (Washington DC). Ca y est ! C’est reparti… Les bagages bouclés, nous voilà en route pour l’aéroport. Première étape : Washington, la capitale des Etats-Unis.

Première surprise, vue du ciel… la couche nuageuse percée, la vision qui s’offre à nous est étonnante : on se croirait en Belgique ! Aussi loin que l’on peut voir, le paysage est divisé en de multiples parcelles : petites surfaces boisées, lotissements, parkings, entreprises, champs, routes…. Tout cela rappelle indéniablement les alentours de Bruxelles National. L’aéroport international de Dulles est situé à environ 40 minutes de Washington.

L’organisation est impeccable et nous trouvons facilement un taxi officiel. Il est en effet fréquent, (j’ai eu le coup plusieurs fois à New York et à San Francisco), de se faire aborder par des taxis pirates. Globalement, l’intérêt est relativement faible économiquement, (quelques dollars par rapport au tarif officiel), par contre le trajet est rendu plus pittoresque par la petite dose de frisson ressentie en circulant ainsi dans la limousine ou le minivan anonyme d’un parfait inconnu. C’est fou ce que les idées vous viennent à une allure dans ce genre de circonstance…

Cette fois donc, le trajet est paisible et rapide vers le centre ville. Difficile de s’imaginer au vu du trafic que l’on se trouve en route pour une des plus importantes capitales mondiales. Les abords de la capitale sont très verts et agréables. L’autoroute est déserte, quelques voitures vont comme nous à Washington en ce début d’après midi dominical. Un peu écrasé par le décalage horaire et le voyage, nous décidons de profiter de la fin de l’après-midi pour une première reconnaissance géographique de la zone limitrophe de notre hôtel. Le climat est enchanteur et ensoleillé : une vingtaine de degrés et une brise légère souffle sur la ville.

Maison Blanche

La Maison Blanche  est à 10 minutes à pied (on ne visite [presque] plus) de chez nous. Environnée d’un assez joli parc, elle est cependant moins grande que dans mes attentes et mes souvenirs virtuels. Elle est beaucoup moins proche de la rue que ne le laisse supposer les images des journaux télévisés. A la télévision, on a la fausse impression qu’elle n’est éloignée que d’une centaine de mètres de la grille ou s’amassent les badauds. En réalité, la distance est facilement de 400 à 500 mètres.

 

Washington c’est avant tout la ville des courants d’air et des objets urbains volants : partout des papiers journaux qui tourbillonnent, des sacs en plastiques qui s’envolent et retombent très vite en faisant des arabesques fort amusantes (comme dans le film American Beauty) mais également la capitale mondiale de la statue d’hommes célèbres à cheval. Ils sont omniprésents dans les nombreux petits parcs ou places vertes de la ville. L’architecture du centre ville est massive et imposante. Ici point de laids immeubles plus ou moins modernes, au contraire.

Hélas, le dimanche, la plupart des commerces sont fermés. Ce qui frappe, c’est le faible nombre de restaurants, magasins dans le centre ville. On est donc clairement dans une ville dédiée à l’administration et aux affaires et non pas à ses habitants. Il est frappant de voir peu de voitures circuler dans les rues. Nous sommes seuls : les touristes, les sans-abris abrutis d’alcools et de drogues et quelques hommes en costumes aux abords des très nombreux grands hôtels du centre-ville. La ballade est agréable, la ville n’est pas très grande et nous apercevons le Washintgton Memorial ainsi que le capitole. Voilà qui promet pour demain !

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